[Mariage] Un banquet pour une Biche et un Loup

Engherran, sa jeune épouse à son bras, l'un contre l'autre, pénétra dans la grande salle qui avait été aménagée pour recevoir tous les invités. Un grande table en forme de "U" avait été installée au centre de la pièce et on pouvait déjà sentir le fumet des bons "petits" plats qu'avait du faire préparer Aurore. Au centre de la tablée, Peran avait installé quelques instruments de musique comme son tympanon. Le barde avait surement prévu nombre de divertissement.

Tout avait été fait dans la simplicité, aucune place, exceptée les deux du bout, n'était réservée. Chacun allait donc pouvoir s'installer où il le voulait afin que tous puissent profiter de cette soirée en compagnie du couple de Kerbleiz.

Je vous en prie, prenez place. Point d'étiquette, nous sommes entres amis.
Et encore une fois merci à vous tous.

Peran


Les invités s'étaient tous installés et on discutait de tout et de rien, mais surtout du mariage de son frère et de celle qui devenait du fait de cette union sa soeur. Les plats allaient et venaient en une ronde incessante. Le repas, selon Aurore, était fort simple, mais il fallait admettre que la jeune femme excellait dans l'art de tenir une demeure et elle avait fait des cuisines du château de son maître, le chevalier de Kerbleiz, son domaine. Certes Dam' lui avait donné quelques consignes, mais bien que les ayant notées, elle avait fait à sa manière. Il s'agissait du mariage de son maître et ami, elle n'allait donc pas faire un simple rôt.

Lui, s'était installé au centre des tables qui formait un grand "U" et avait posé ses instruments ça et là. Son devoir, distraire la compagnie et son ami et son épouse comme s'ils étaient de grands seigneurs. Il offrit donc contes, épopées et airs de Bretagne et des autres terres celtiques durant toute la soirée, ne s'arrêtant que pour manger un morceau. Parfois armé de sa harpe, il vantait la beauté des femmes présentes que cela soit son amie Lora, ou la charmante Gaelle ou encore sa rayonnante nièce, la belle Laurelyne. Mais la plus belle de ses ballades étaient réservées à la belle dame de Kerbleiz. Des notes et des rimes pour faire sourire ceux qui furent béni par la Grande Déesse.

Ainsi dura le repas jusqu'au couché des deux époux et même après cela, certains continuèrent à profiter de ce jour si particulier.