[Mariage] Serments d'Amour

Peran


Peran était arrivé quelques jours auparavant afin de retrouver son frère et de faire connaissance avec la future épouse et la jeune fiancée était vraiment une femme superbe. En plus de posséder une beauté rayonnante, Dam' avait la générosité, la gentillesse, la douceur et la passion. Elle était amoureuse et cela se lisait dans son regard couleur du printemps. La future épouse respirait le bonheur et avait su redonner à son Loup de frère cette joie de vivre qu'il avait perdu il y a bien longtemps, bien avant la disparition de Laki. Elle avait également accrocher un sourire sur les visages de ces deux nièces, les très jolies Laurelyne et Seren. Pour tout cela, il l'aimait déjà comme une soeur.

Le Loup et la Biche d'Embrun avait choisi pour lieu de leu union une petite clairière dans les bois de la seigneurie d'Autrans. Il voulait quelque chose de simple, mais il s'agissait de leur union, du moment où ils prononceraient leurs serments d'Amour, en rien ce moment serait "simple". Le Barde avait préparer tout ce dont il aurait besoin. Sur un petit "autel" recouvert de bruyère, de chèvrefeuille ou encore de branchages de buis, de châtaigner, de frêne, il avait posé une petite vasque d'argent et deux coupes faites dans ce même métal ainsi que différentes petites choses. Il n'y avait plus qu'à accueillir les amis et invités, le témoins et les deux Amants. Pour attendre, Peran s'installa sur une pierre et commença à jour un air de flûte.

Helsinki avait attendu Gaelle, sa fille adoptive qu'il chérissait tant , et pour qui ila vait un si grand respect. peu à peu et surtout depuis qu'elle avait grandi les liens s'étaient transformés en une indéfectible amitié.
Il avait traversé un petit bois, puis était arrivé sur le lieu du mariage.
Il espérait beaucoup de ce moment loin de tout souci.
Il salua les personnes présentes .

Bonjour
Tiens vous ici Lora, cela me fait plaisir de vous voir icelieu.


Il salua respectueusement les autres personnes.

Peran


Peran avait vu arriver le jeune homme et l'avait saluer d'un courtois signe de tête, mais il ne s'était pas pour autant arrêté de jouer. Il continua à jouer cette mélodie venue d'Irlande jusqu'à ce que la belle Lora fasse son entrée dans cette clairière aux serments. Le barde termina son air de flûte avant de se lever et de s'incliner comme il avait l'habitude de le faire après une représentation musicale.

Bonjour jeune homme. Je suis Peran, Barde de mon état et frère du chevalier Engherran de Kerbleiz. Des frères de coeur et non de sang, nous avons grandit ensemble sur nos terres de Bretagne.
Enfin je vais éviter de me lancer dans l'évocation des souvenirs de notre enfance commune, je vais réserver les anecdotes croustillantes à la future épouse, dit-il en riant.

Je vois aisément à votre prestance que vous avez l'allure du soldat, mais au vue de votre jeune âge, je dirais que vous êtes entré tout récemment au sein de la grande famille militaire. Je suis donc ravi de vous rencontrer Arthas, dit-il en lui serrant la main.

C'est moi qui vais avoir la chance de célébrer leur union.

Mais je manque à toutes les courtoisies. Comment vas-tu ma douce Lora ? Tu es toujours aussi magnifique et rayonnante et en ce jour si particulier, dans ce soleil couchant, ta beauté illumine cette clairière. J'espère tout de même que tu ne vas pas voler la vedette à notre mariée, mais généreuse comme tu es j'en doute. Vous semblez d'ailleurs très amies Dam' et toi. Non ?
C'est vraiment une jeune femme magnifique, elle est merveilleusement belle et elle a la douceur et la tendresse dont Engherran a toujours eu besoin. Et puis entre nous, dit-il en s’approchant d'elle sur le ton de la confidence, je crois qu'elle est plus que follement éprise de notre Loup. Qu'en penses-tu ?
Enfin quoi qu'il en soit, je suis heureux pour eux. Et j'aime déjà cette jeune femme. Elle a su illuminé de sa lumière le coeur ravagé de mon frère.

Enfin donc comme je vous disais Arthas, c'est mois qui vais avoir le privilège, que dis-je, l'immense honneur de célébrer l'union de Dam' et Engherran. En effet, voyez vous, je ne suis pas un simple ménestrel ou troubadour, je suis bien plus que cela, je suis un barde. Et dans notre Bretagne natale, mais aussi sur les terres de nos ancêtres, les gens comme moi n'étaient pas que de simples musiciens. Ils étaient dépositaires de savoirs ancestraux et faisaient partis intégrante de la vie religieuse. Aujourd'hui, je suis l'un des derniers bardes et gardiens de ses savoirs. Par conséquent je suis le plus à même pour marier nos deux amoureux.

Capitaine ? Un autre soldat et non des moindres. Vous devez donc être Helsinki ? Engherran m'a beaucoup parlé de vous. Enfin beaucoup ... par rapport à moi on le trouverai fort peu loquace. Je suis donc Peran, le frère du chevalier comme je viens déjà de le dire. Quoiqu'il en soit je suis honoré de vous rencontrez, affirma-t-il en lui serrant la main.

Voilà je parle, je parle et vous me laisser poursuivre sans rien dire. Il faut pas hésiter à me faire taire, sinon je ne m'arrête jamais. On me dit très bavard, mais en réalité la parole est un outil de travail pour moi, comme la charrue pour le paysan ou l'épée pour le chevalier. Sans parole je serai bien ennuyé, puisque tout me savoir doit se transmettre à l'oral. On dit que les mots on du pouvoir quand on sait bien les utiliser. Alors imaginez si j'avais une extinction de voix. Certains dirait assurément quelle joie, mais pour moi ce serait un véritable calvaire, dit-il en riant.

Chriskhan de Huy avait chevauché toute la nuit afin de rejoindre la Seigneurie d'Autrans éloignée de son domaine de Quebechuy...
Ce long chemin lui avait permis de mettre bien de l'ordre dans ses idées ; ces derniers mois avaient été riches en rencontres nouvelles mais le souvenir d'un passé encore proche lui revenait encore à la mémoire... Une union aussi belle qu'elle était annoncée lui mettrait certes le coeur en ébullition. Une nouvelle donnée faisait aussi son chemin...

Il arrivait à destination ; face à lui une clairière se profilait et des silhouettes connues se dessinaient . Il se dirigea donc vers ces visages familiers. Un garde posté à l'orée lui demanda la raison de sa présence icelieu. Chriskhan lui montra son invitation du Maître des lieux. Le garda lui céda donc le passage ! Chriskhan aperçut alors sa Douce Cousine ! Enfin "douce" quand on ne lui cherchait pas querelle... Sous ses gants de velours la Belle pouvait cacher des griffes acérées pour ceux qui oseraient la titiller... Cousine Adorée mon bonjour mes respects et cette petite fleur cueillie sur mon parcours. Je vous remercie pour ce pigeon reçu pendant la nuit ; il me rappela que j'ai parfois la mémoire courte...

Ma Douce il me tarde de rencontrer Messire Engheran et sa Tendre Dame auriez-vous la gentillesse de me conduire à eux. Vous le savez, je ne connais pas grand monde encore en ce Duché...

Peran


Bien, tout était très bien. Les invités arrivaient les uns après les autres et le barde s'était donné la noble tâche d'accueillir chaque personne comme il se devait. Il se dirigea vers Chris et Lora avant que ceux-ci ne s'éclipsent. Le jeune homme était bien fait de sa personne et il avait quelque chose dans le regard qui ne trompait pas. Les fleurs qu'il offrit à sa chère cousine ne firent que confirmer son hypothèse.

Bonjour Messire, dit-il en s’inclinant avec courtoisie et élégance. Je suis heureux de rencontrer le fameux Chriskhan de Huy dont Lora m'a tant parlé. Elle a beaucoup d'estime et d'admiration pour vous. Vous êtes un être cher à son coeur, alors il vous faudra prendre soin d'elle, mais en cela je ne doute point de vous, vous semblez avoir l'âme courtoise et chevaleresque avec peut-être même un petit côté trouvère.
Enfin je manque à toute les règles de politesse, je me prénomme Peran, je suis barde de mon état et je serai le maître de cérémonie ce soir.
Je vois que vous avez à vous éclipser, alors je ne vais pas vous retenir d'avantage parce que sinon je vais me remettre à parler et je ne vous laisserai pas faire ce que vous avez à faire, dit-il en faisant un clin d'oeil à Lora.
Voyez je parle encore. Allez filez !

Laissant les deux jeunes gens se retirer, il se dirigea vers une nouvelle venue qui semblait être la fille du Capitaine Helsinki. Elle était vraiment charmante et il aurait été plus que grossier de ne pas saluer une jeune femme aussi radieuse.

Mes amitiés Damoiselle, dit-il en se penchant pour faire un baisemain.
Enchanté, que dis-je, charmé de faire votre connaissance. Décidément cette soirée sera des plus plaisante s'il y a tant de jolies femmes. Qu'en pensez vous Capitaine ?
Je suis Peran le frère d'Engherran, enfin frère de coeur. Nous avons grandi ensemble et appris bien des choses, lui les armes, moi la musique et réciproquement. Nous avons fait les quatre-cent coups ensembles. Il y a tant d'histoires à raconter si vous saviez.
Mais dîtes moi, si je puis me permettre d'être curieux, comment avez vous connu ce vieux Loup d'Engherran ?

Chriskhan fut flatté par l'accueil qu'on lui réservait... Il répondit donc avec plaisir :

Citation :

Bonjour Messire, dit-il en s’inclinant avec courtoisie et élégance. Je suis heureux de rencontrer le fameux Chriskhan de Huy dont Lora m'a tant parlé. Elle a beaucoup d'estime et d'admiration pour vous. Vous êtes un être cher à son coeur, alors il vous faudra prendre soin d'elle, mais en cela je ne doute point de vous, vous semblez avoir l'âme courtoise et chevaleresque avec peut-être même un petit côté trouvère.
Enfin je manque à toute les règles de politesse, je me prénomme Peran, je suis barde de mon état et je serai le maître de cérémonie ce soir.
Je vois que vous avez à vous éclipser, alors je ne vais pas vous retenir d'avantage parce que sinon je vais me remettre à parler et je ne vous laisserai pas faire ce que vous avez à faire, dit-il en faisant un clin d'oeil à Lora.
Voyez je parle encore. Allez filez !

Messire tout l'honneur est pour moi et, en ce qui concerne ma Tendre Cousine, croyez bien que j'en prendrai toujours le plus grand soin. Nos sentiments affectueux ne datent pas d'hier. Je me demande même si une plus grande ferveur n'emplit pas chaque jour mon coeur...
Sachez aussi que c'est un plaisir que d'avoir été invité. Votre frère m'a soutenu et, à ce titre, je lui serai éternellement d'une grande reconnaissance.

Apercevant son respecté Capitaine...

Mon Capitaine, mes Respects. Heureux que nous nous rencontrions une fois encore hors les murs des garnisons. Ce sera un plaisir que de converser avec vous ce soir, si d'aventure cela vous tente...
Allez, mes Seigneurs, je rejoins Dame de Sinard, on ne saurait faire attendre aussi Tendre Dame...

Peran


Peran passait d'une personne à une autre, saluant le nouveaux venus. Tout le monde était pratiquement arrivé et les futurs époux guidés par une petite Seren allaient très bientôt faire leur entrée. Il lui fallait donc vite trouver Laure et Sam pour qu'il puisse leur donner quelques indications. Après un petit instant, il repéra sa nièce.

Bonsoir ma jolie nièce. Tu es resplendissante. Laisse moi un instant pour te regarder. Et bien tu vas en faire chavirer des coeurs, belle comme tu es, même si j'ai entendu dire qu'il n'y en a qu'un seul que tu souhaiterais rendre fou d'Amour. Et bien crois moi, à moins qu'il soit aveugle, il ne pourra ignorer une telle merveille. Tu es vraiment superbe. Tu n'est plus la mignonne petite fille que j'ai vu la dernière fois, mais pour moi tu resteras la petite Laure, lui affirma-t-il en lui donnant un baiser sur la joue.

Je suis content de te voir, car je voulais te donner quelques explications quant à ce que tu allais devoir faire. A moins que ton père te l'ai déjà expliqué ? Au cas où je vais te le redire, un petit rappel ne fait jamais de mal. Au début de la cérémonie, vous vous placerez avec les autres, tout autour de nous. Une fois tout le monde en place, je prendrai la parole. Une fois que j'aurai conté ce que j'ai à dire je vous appellerai Sam et toi afin que vous veniez à mes côtés pour prêter le serment des témoins. Rien de bien méchant rassure toi. Juste quelques mots concernant votre rôle de témoins. C'est bon pour toi, tout est clair ?

Comme je te voyais en quête de quelqu'un je dirai qu'il se trouve près du grand chêne là-bas avec ta tante. Je te laisse lui répéter tout cela.
Tu es vraiment magnifique ma chérie, lui dit-il avant de la laisser filer vers l'homme des ses pensées, celui pour lequel elle soupirait tant.

Alors qu'il était plongé dans ses pensées, il se mit à marché seul. Il repensait à tout ce qu'il allait dire, aux mots qu'il allait prononcer. Les mots ont du pouvoir et il voulait que chacun d’eux soient les plus adaptés à la situation. Il ne s'agissait pas de n'importe qu'elle mariage. Ses pas l'avaient guidé assez loin de la clairière et les discussions entre les invités n'étaient devenues qu'un léger murmure. C'est là qu'il entendit les miaulements d'un chaton. Curieux, le barde suivit la piste sonore pour enfin trouver assis sur le sol une jolie fillette au regard triste.

Bonjour jeune fille.
Te serais tu égarée ?
Je connais tous les invités du mariage de mon frère que je m'apprête à célébrer et tu sembles correspondre à la description de la jeune Chouquette. Engherran m'a beaucoup parler de toi. Il t'aime vraiment beaucoup. Je peux m'installer à côté de toi ? demanda-t-il.

Bien assis, il reprit. Rassure toi, tu n'as rien manqué et nous ne sommes pas très loin. A dire vrai, je venais me ressourcer avant de commencer à prendre la parole. C'est que ce n'est pas rien de marier son frère, même quand on est barde. Souhaites tu que je t'emmène jusque là-bas ?